Poète amateur
Mes poèmes
Poète amateur depuis 2006
La Poésie. Entre vers, rimes et sonorités douces, retrouvez ici l’ensemble de mes poèmes écrits de 2006 à aujourd’hui sur des sujets divers et variés.
Certains de ces poèmes ont également été mis sous forme de vidéos.
Un Soir d’été
Un dragon dans les prés
Admire le soleil
Qui luit comme une merveille
Il le regarde sans ciller
Dans les bruits du pré
Qui se répètent dans le lointain
Comme le futur lendemain
Il pourrait rester là toute la nuit
A observer sans ennuis
la lumière chantante
De la nuit tombante
Puis enfin
Il s’en va
Il part dans le lointain
Rejoindre ce soleil là
Chaque matin
Il se lève
Il ne sait pas d’où il vient
Il n’a aucune haine
Il vit sa vie
Sans aucun sens
Sans aucune compagnie
Il vit dans l’absence
Il attend la lumière
Qui lui permettra un jour
D’y voir plus clair
Un peu plus chaque jour
Cette lumière
Il l’aimera
Comme sa mère
Il ne la quittera pas
Il pourra vivre heureux
Il sera amoureux
D’une fille heureuse
Une fille amoureuse
Tant qu’il ne l’aura pas trouvé
Il restera dans ce brouillard
Sans sa bien aimée
Sans lumière dans le noir
Une paisible forêt
Où naissent chaque année
Des centaines d’animaux
Près des clairières et des coins d’eau
C’est un rêve pour chaque animal
Une vie sans pollution
Une vie sans destructions
Sans aucun mal
Chaque année
Des millions de déchets
Tuent plantes et animaux
Et empoisonnent les eaux
Sans aucune pitié
Les hommes polluent mers et terres
Sans aucune pensée
Les hommes détruisent leur univers
Les hommes foncent tête baissée
Dans un enfer de pollution
Où il n’existe pas de solution
Un monde condamné
Une âme s’envole
Quittant la terre
Quittant les mers
Quittant le sol
Une âme envolée
Qui a su résister
Contre une maladie
Qui a péri avec lui
La vie sectionnée d’un père
Qui a gardé le sourire
Pour le meilleur et pour le pire
Dans le froid de l’hiver
Une vie ralentie
Par une bien triste nouvelle
Une vie raccourcie
Sans bonne nouvelle
Une famille brisée
Qui a su se protéger
Des malheurs de la vie
Sous un parapluie d’amis
Des vies bousculées
Dans un été malheureux
Auront toujours en pensées
Un père parmi eux
Dans la nuit
Retentit un cri
Une plainte criante
Une parole perçante
Tard dans la nuit
A la cime des vagues
Se réunissent les âmes
De dragons meurtris
La mer reposante
Apporte calme
Aux douleurs cuisantes
Des morsures du napalm
Cette mer glacée
Royaume en été
Devient une forteresse en hiver
Par sa glace aussi dure que du fer
Tel un gardien
Le dragon la protégera
Cette forêt de bois
Qui le cache si bien
Protection il apportera
A toutes espèces vivantes
Tant qu’il sera le roi
De cette forêt géante
Tant que vous la respecterez
Il ne vous chassera pas
Des magnifiques bosquets
De cette forêt là
Cette forêt pleine de vitalité
Permet encore de soigner
Les blessures de guerre
Des enfants et de leur pères
Licorne mystérieuse
Perdue dans ses pensées
Elle ne cesse de rêver
A la vérité malheureuse
La vérité des humains
Qui massacrent la terre
En créant trop de chemin
Qui conduisent à la guerre
La vérité des cœurs
Qui souffrent en silence
Dans un lit de malheur
Une vie sans cadence
Cette licorne dans la nuit
Ne voit pas ces amis
Qui jamais ne cesseront
De lui donner protection
Les dragons blancs
Splendides créatures du matin
Silencieuses dans le vent
Supprimeront votre lendemain
Les dragons noirs
Possédés par un côté obscur
Ils peuvent jouer à l’abattoir
Sans craintes ni murmures
Les dragons bleus
Vous feront douter
Par leurs yeux somptueux
De la résistance de votre armée
Les dragons jaunes
Fils du soleil
Ont battit leur trône
Au pays des merveilles
Les dragons rouges
Connus pour leurs flammes
Qui naissent dans le feu rouge
D’une hécatombe d’âmes
Les dragons verts
Habitants des forêts
Volent dans l’air
Comme des feuilles emportées
Vivant ou inexistant ?
Cette réponse c’est vous qui la trouverez
Si vous croyez aux dragons
Elle sera toujours dans un coin de votre pensée
Et vous vivrez selon le rythme de cette passion
Il est montré comme une bête sanguinaire
C’est un animal solitaire
Il n’est la proie de personne
Et se défend grâce à sa peau et ses cornes
Semant la mort en temps de guerre
Un torrent de lave tombant sur la terre
Flèche meurtrière piquant des cieux
Ils étaient comparés à des dieux
J’espère à présent que vous êtes convaincus
Que ce ne sont pas des bêtes monstrueuses
Sans cœur ni vécu
Car sinon leur réponse vous sera douloureuse